De l’étoffe dont sont tissés les nuages – Adeline Baldacchino / Danielle Péan Le Roux
> n°2 de la collection grand ours
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Michel Fiévet
Éditions L’Ail des ours
24 rue Marcel Gavelle
02200 Mercin et Vaux.
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> L’étoffe des nuages comporte cinq fils à tisser comme cinq doigts de la main cinq chapitres d’amour cinq pierres pour abattre Goliath chaque fil est composé de sept fibres comme sept jours et autant d’étoiles filantes chaque fibre compte douze paroles comme douze mois qui sont autant de plumes et de signes des mages en nous (peut-être ne sont-ils rien d’autre que nous- mêmes lovés dans le berceau des vents).
Heureux nous l’aurons été puisque
nous aurons été ces amoureux saisis
de plaisir et l’éternité nous aura
tout donné puisque nous aurons
dans un futur à tout jamais antérieur
écrit ces pages et qu’elles seront
ce qui restera de plus sûr de nous
jusque dans l’oubli de nous-mêmes
et quand la nuit
viendra comme inexorablement
viennent les monstres et les fées :
nous serons prêts.
Adeline Baldacchino est née en 1982 près de Lyon et vit actuellement à Paris. Elle mène une double vie de magistrate et d’écrivain. Publiant de la poésie depuis 1999, elle s’attache aux grandes figures de « passeurs », tels Max-Pol Fouchet à qui elle a consacré une biographie (Le feu la flamme, Michalon 2013). Ses deux derniers recueils de poésie, 33 poèmes composés dans le noir (pour jouer avec la lumière) et 13 poèmes composés le matin (pour traverser l’hiver) sont parus aux éditions Rhubarbe. Elle anime régulièrement des rencontres et séminaires autour de la poésie contemporaine. Elle est aussi essayiste et romancière (Celui qui disait non, Fayard 2018, Notre insatiable désir de magie, Fayard, 2019 ). Elle collabore régulièrement au magazine Ballast. https://adelinebaldacchino.com/
Danielle Péan Le Roux une page vierge : le tissu ; un crayon : le fil ; deux éléments propices à sa création. Mémoire ancestrale, histoire de famille, la main s’exécute de manière instinctive, répétition incessante du geste tissant une reliance entre présent et passé. Danielle Péan Le Roux, joue avec ces légers volumes d’organza, de tulle ou de soie, les accumulant, les suspendant à bout de fil. Les ombres portées de ses installations, sont saisies, traces fugaces d’un moment précis et nourrissent son travail de graveuse et de dessinatrice. Puis complétant son univers, elle crée des livres d’artiste, là où la page blanche devient espace intime, où l’équilibre entre texte et ligne doit se maintenir, là où l’émotion doit nous emporter… http://danielle-pean-leroux.fr/